Flavia REMO
Psychanalyste
D.U. "Expertise légale en pédopsychiatrie
et psychologie de l'enfant"
Université Paris Descartes
Maître de stage pour les nouveaux experts,
Université Paris Descartes
Chargée d’enseignement à l’Université
de Nice-Sophia Antipolis
Formatrice agréée
Supervision d’équipes
Pratique professionnelle
Enfants/Adultes
Thérapies de couple - Thérapies familiales
Médiation et suivi : garde d’enfants, divorces
Victimologie - Criminologie
Recueil de la parole de l'enfant témoin ou victime
selon les principes du protocole NICHD et le protocole SVA
Suivi thérapeutique des mineurs et adultes
victimes d'agressions sexuelles,
de maltraitances et de violences conjugales
Suivi thérapeutique des mineurs et adultes auteurs de
crimes et délits sous obligation ou injonction de soins
Rédaction des expertises judiciaires,
privées et psycho-criminologiques
Collaboration avec les auxiliaires de justice
et les services judiciaires
Langues parlées:
français, italien, anglais, allemand
24, Boulevard du Parc Impérial - Bloc B
St Martin Impérial
06000 NICE
Tel. : +33 6 10 64 15 49
GNEPE - PREAMBULE
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Contexte :
Il existe actuellement un manque important de professionnels compétents en ce qui concerne l’analyse de la clinique des maltraitances et agressions sexuelles chez l’enfant, de ses conséquences, en particulier dans le domaine du psycho traumatisme, et des dysfonctionnements de la parentalité qui en sont la cause. Ceci dans plusieurs domaines.
Concernant les suspicions d'agressions sexuelles sur mineur, les protocoles permettant de recueillir la parole de l’enfant de manière fiable et non suggestive, ainsi que la validation de la « crédibilité » de son récit, ne sont très souvent pas mis en place, bien que des outils mis à la disposition des professionnels soient utilisés dans de nombreux pays.
Ce défaut de méthodologie entraine des évaluations et des expertises judiciaires souvent fondées sur des idéologies non reconnues par la communauté scientifique ou sur des "intuitions" qui s’avèrent erronées, ce qui met l'enfant en danger. Sa parole et les signes cliniques évocateurs des violences subies n'étant pas pris en compte, il se retrouve alors souvent confié au parent maltraitant au lieu d’être protégé.
Concernant les modes de garde en cas de séparation du couple parental, les évaluations ne s’appuient souvent pas sur le respect des besoins fondamentaux des enfants, dont le besoin de continuité des personnes et des lieux pour les enfants petits, avec des conséquences désastreuses sur leur développement psychoaffectif. Les études scientifiques réalisées au niveau mondial sur ce sujet restent méconnues. L’enfant ne peut être dans ces conditions ni protégé ni respecté.
Les violences conjugales ne sont pas non plus correctement évaluées ; le grave trauma subi par l’enfant témoin de ces violences et toutes les conséquences qui en découlent sur son développement ne sont fréquemment pas pris en considération. En cas de séparation conjugale, le parent violent peut bénéficier d’un droit de visite qui sous-estime le risque qu’un homme ou une femme violent se révèle également violent à l'égard de son enfant.
L'utilisation abusive du terme "conflit parental" empêche de réaliser qu'on est devant une situation asymétrique où un
parent exerce une violence sur l'autre.
D'une manière générale, les troubles graves de la parentalité et les maltraitances ont un impact important sur les enfants qui ne font souvent pas l’objet d’observations cliniques pointues hypothéquant la santé psychique de ces enfants ainsi que leur devenir adulte.
Objectifs de la coopération :
Le GNEPE est un groupement national de professionnels pratiquant des expertises en protection de l’enfance (psychologues, psychanalystes, pédopsychiatres, psychiatres) ayant une compétence spécifique de haut niveau dans ce domaine afin de rédiger des expertises judiciaires et privées d’une neutralité et impartialité absolue. Le GNEPE intervient sur tout le territoire national français et dans la Principauté de Monaco.
Les expertises judiciaires sont ordonnées par des présidents de tribunaux, procureurs de la République, magistrats. Il est établi le principe que toutes les expertises judiciaires et privées sont toujours effectuées et validées au minimum par deux professionnels choisis selon leurs domaines de compétences. Au sein du groupement, une commission médico-psycho-juridique formée par des magistrats, avocats, pédiatres, psychiatres se rend disponible pour des avis ponctuels donnés aux professionnels en charge d’expertises privées ou à des demandeurs dans le cadre de leurs expertises privées.
GNEPE - Pour toute information contactez le 06 10 64 15 49